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Les extras du Foutou'Art

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BD CRUCIFIX PARTIE3L

 

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 10:25


Toi qui me traite d'idéaliste, sache que je vois ton trésor et que bien que tu fasses parfois tout pour le cacher très fort, il est bien réel

Je suis celle qui croit - malgré toutes ces preuves, tous ces indices de probabilité qu'on soit des pourris, qu'on ne s'en sorte pas, - qu'il y a du beau partout. Qu'il y a dans chaque parcelle de cruauté, la possibilité de quelqu'un qui a compris l'essentiel et te tend la main. C'est juste une histoire de chance. Des gens nous ont pris cette chance, certains ont inversé les valeurs car ils n'avaient pas besoin de compter sur cette main, certains ont oublié que c'était ce qui nous constituait et surtout fondait notre perennité, nous, dans tous nos espoirs et désillusions, dans nos égarements, dans notre peur insurmontable dès qu'il y a doute. Cela fait des siècles que ça dure, peut-être même depuis toujours. Nous devions manger, voler ; l'erreur est dans la manière de s'y prendre à la base :  prouver sa supériorité pour obtenir les richesses quelles qu'elles soient, ôter à l'homme l'homme, sa justesse bien répartie. Aujourd'hui, cette prise de pouvoir, entraînant la mise en oeuvre de moyens pour la défendre, s'est tellement bien installée qu'elle est devenue invisible. On l'appelle marché, on l'appelle sud et nord, guerre, flux, travail, colère, frontière, code, discrimination et corruption. On en est tous les victimes et à la fois les coupables, toi aussi quand tu t'insurges de voir que quelqu'un à recopier ton texte, toi aussi lorsque tu refuses de payer ton dû, toi aussi qui penses que la police est satisfaisante pour garantir tes droits.
On a oublié de parler aux cons, de leur expliquer que la reconnaissance s'acquiérait par la solidarité et le don, que la survie n'était pas contre tous. Admettons que le bonheur soit un but en soi : on a oublié d'aimer les gens a priori pour qu'ils nous aiment en retour et que c'était là la condition d'être bien dans le monde, d'avoir à manger même quand on n'est plus capable de travailler soi-même, d'avoir quelqu'un qui nous sauve quand on est en danger. On a oublié de voir nos faiblesses, elles nous auraient rappelé qu'on n'avait pas le choix de s'entendre ou pas, et, qu'il fallait parler aux cons et leur expliquer que la reconnaissance s'acquiérait par la solidarité et le don. Si on avait fait ça, alors peut-être qu'à force de se tromper et qu'on le leur rappelle, ils auraient été un peu moins cons et peut-être même qu'on aurait pu les aimer. Je sais qu'on ne peut pas repartir de la base, car il n'y aurait personne à savoir ce qu'il faut expliquer au premier con, au premier homme qui a mal et s’égare - devenant méchant par manque de confiance. Pire, s'il avait manqué de confiance c'est que quelqu'un qui n'avait rien compris aurait été à ses côtés et par conséquent que le premier homme comportait, qu'elle soit née sous la pression d'une situation dangereuse ou pas, sa part de connerie.
Mais maintenant qu'on le sait, on pourrait essayer d'arrêter de gâcher notre temps dans des perspectives monétaires et pour avoir bien plus qu'à manger. On pourrait se dire que même si tous les indices nous disent qu'on ne va pas s'en sortir : nous avons comme seul choix moral de partir du principe que ce n'est pas le cas afin que cela ait du sens d'aller expliquer aux cons, qui sont bien nombreux, que la reconnaissance s'acquiert aussi par la solidarité et le don. Ne croyez-vous pas qu'avec un peu moins de cons, le monde marcherait avec un peu plus de sens ? Pour cela, il faudrait arrêter de reconnaître seulement la richesse et la culture, l'aisance et la normalité, le bonheur et l'intélligence, les blancs ou les noirs, les garçons ou les filles, les rêveurs ou les rappeurs. Il faudrait reconnaître tout le monde. Cela nécessite un grand effort, de penser que dans chacun il y a un trésor qui le rend digne, qu'il ait l'air con ou pas, qu'on aille lui parler et lui expliquer que s'il était moins con, il n'y aurait plus de prisons.
E.H.
  
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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 12:43

 

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La Rue de la Soif. (Grégoire Damon)

 

       La plupart des livres sont hermétiques ; fermés à la discussion, leur existence est vouée au monologue. J'ai eu une conversation de presque deux-cents pages avec La rue de la soif, dans des relents de sueur, d'alcool et de tabac qui sentaient bon le vrai, qui puaient bien l'humain.

 

L'auteur se fait oublier dès la première page ; on n'entend plus qu'Aube, qui s'éveille à elle-même, qui se lève sur les pentes de la Croix-Rousse. Aube, qui raconte la sensibilité des autres et la sienne sans sensiblerie, qui colorie les émotions de mots, dans un univers où la violence et la tendresse marchent main dans la main. Un univers qui ressemble furieusement à la vie. En peu de mots, les personnages vivent malgré eux, s'échappent à eux-mêmes, on les devine, on les connaît. Surtout, on cherche à les comprendre plutôt qu'à les plaindre, plus les lignes s'alignent, plus les lieux communs s'éloignent. Et au détour de plus d'une page, j'ai eu la preuve que l'argot aime à flirter avec la poésie.

 

Par moments, la fluidité de l'écriture s'interrompt, les mots les phrases s'entrechoquent et prennent le rythme à contretemps ; belle prouesse que d'écrire le chaos que peut être la vie sans le décrire. Belle prouesse qu'écrire et donner envie d'être relu.

 

L.K.

 

La rue de la soif a été édité chez arHsens édiTions le 9 mai 2007

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 16:06

Conditionnés dès le plus jeune âge aux normes sociétales, savons-nous  
ce qui est réellement « beau » ?

Aujourd’hui  j’ai 85ans. Et avec 85 années de recul, selon moi ce qui  
serait réellement « beau » transparaitrait au travers d’une femme, car  
elle seule peut donner la vie.

Cette femme serait très bien portante,
elle connaitrait le regarde pesant, dénigrant et méchant que l’être  
humain peut avoir,

Cette femme serait tout le contraire des femmes  rentrant dans les « normes »
elle connaitrait la sensation ressentie de ne pas être vue,

Cette femme serait d’un certain âge, peut être le mien,
elle aurait vécue et aurait acquis de la sagesse, des rides  
magnifiques qui racontent une histoire,

Cette femme aurait un corps dont émane un désir sensuel,
elle aurait les marques de la vie, une peau douce et chaude,

Cette femme aurait été amoureuse de nombreuses fois,
elle aurait souffert mais elle saurait qu’il n’y a pas meilleure  
sensation que celle d’aimer et d’être aimé,

Cette femme aurait reçu beaucoup des autres, du bon et du mauvais,
elle donnerait tout autant, mais que du bon, elle aurait la sagesse de  
prendre du recul sur les choses,

Cette femme n’aurait pas connu de guerre,
elle s'aurait que la guerre n’apporte rien si ce n’est  le malheur, et  
elle n'aimerait pas être triste,

Cette femme s'inquiéterait pour les gens qu'elle aime ...
elle nous demanderait pourquoi ça ne va pas, et, pourquoi ça va,

Cette femme nous comprendrait ,
elle aurait les mots justes pour nous aider,

Cette femme ce serait ma mère avec son tablier devant le four  
attendant la tarte aux pommes,
elle me rappellerait les meilleurs moments de ma vie, des odeurs sucrées,

Cette femme ce serait ma grand-mère abandonnée et adoptée,
elle serait forte, des yeux pleins de vie pétillants de revanches gagnées,

Cette femme aurait toujours le sourire...
elle serait la personne que nous croisons dans la rue et qui nous  
illumine sans que l’on sache pourquoi,

Cette femme aurait des fossettes au coin des lèvres ,
Elle aurait souvent ris aux éclats, d’un rire contagieux,

Cette femme se réjouirait des moindres petits plaisirs de la vie...
elle connaitrait la valeur des instants,

Cette femme ne parlerait pas trop, pas pour ne rien dire...
elle emploierait les bons mots, car ils ont tous leur importance,

Cette femme ce serait ma femme...
elle serait naïve avec une âme d'enfant, tout en étant réaliste et consciente.

 Elle serait consciente que la beauté ne réside pas dans le paraître  
et que ce bel éloge est très utopiste de nos jours...

 

 

Viatique.

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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 18:33

Avant d'aller dormir

 

Ne pas avoir de portefeuille ministériel mais s'obstiner à aller en vacances à Tripoli ou à Tunis MAINTENANT.

Avoir à l'esprit que tout ce qui reste vivant dans les ruines est mieux que deux Tu l'auras.

Se répéter journellement la liste des MOSCOU GROZNY DAMAS SANAA BAGDAD NINIVE GAZA destinations estivales où il y a vraiment de l'ambiance.

Manger ses semelles sans garnitures par snobisme et parce que la marche c'est vraiment dépassé.

Se repasser en travers de la tête les dernières belles paroles des candidats à la candidature et n'en retenir aucune.

Traînailler sur les blogs vengeurs de pamphlétaires grisonnants qui se vident de leurs postillons à attendre l'Übermensch, et se demander si c'est bien pour ce genre de révolte qu'on a renoncer au 4/4 et à la piscine particulière.

Constater que les régimes et les républiques ne réussissent qu'aux bananiers. 

(Et ne pas être foutu de se trouver une branche libre pour se pendre.)

 

E.M.

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 13:56

I lost and found myself in New Orleansjazzman.jpg

 

 


 

Le soleil qui se couche au loin dans l'étreinte de ce vertueux Mississippi, laissant sur la ville un voile orangé, un apaisement de cette chaleur humide qui prend les Hommes jusque dans leurs cœurs.

 

Il est 21heure, les mélodies sortent un peu partout dans les rues colorées de la ville.

Les hommes ici suivent un rythme de vie  qui me paraît tellement naturel; Le labeur de la journée terminée, le temps est au plaisir.


 L'on mange ensemble dans les rues les barbecues ribs servies par quelques obèses cuisiniers ambulants et chantants.

Les saxophones, tubas, tambours, trompettes, trombones sont sortis; moments habituels et journaliers de plaisir collectif, musique et marche entrainante, clamante. Oui ici la vie passe par la musique.

Une fanfare jazz, hip hop appelée « Brass Band » se prépare avec petites fioles de whisky, marijuana, ou tout simplement à coup d'exclamations avec les frères et les soeurs .

En moyenne 6 ou 7 musiciens, grands blacks, beaux, jeunes, dreadlocks, tresses, tatouages, grands tee-shirts blancs, casquettes ou panamas.

Des rires, des mouvements de pieds et de hanches jaillissent dans tous les coins, big mamas, vieux papas, jeunes blacks bimbos, bambins torses nus, pendant que les musiciens font sonnés leurs instruments pour s'accorder.

 Et voilà ça commence; rythmique  de jazz ou l'on tape les contre temps un, DEUX, trois, QUATRE, sur une mélodie swing, hip hop ou encore funk . Tout le monde se mes en marches dans les rues des chauds ghettos de la New Orleans.

Une foule de tout ce qu'on peut rencontrer dans ces quartiers s'amasse derrière le groupe et place à la danse, que dis-je, à la transe.

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    Toute une vie se recrée par la danse: duels, coure à une princesse aux dents en or, cris, rires, frappement de mains et pirouettes en tout genre.

 Ces rituels nous font sortir de nous même, donnent une autre sonorité à notre âme, un autre sens à la vie.

   Ces défilés peuvent durer des journées entières et principalement les dimanches après l'Eglise et la sieste où les fanfares hip hop parcourent et réveillent les quartiers avec toute la communauté qui s'y regroupe naturellement.

 

   Hymne à la vie et  à la communauté, ces moments là sont des délivrances où l'on se demande pourquoi on a pu être mal, fermé ou simplement grisé.

 La musique est le reflet du cœur des Hommes; il faut la sortir, la partager et y danser.

Merci New Orleans pour cette leçon de vie .

 

Sumner

 

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Photos et video : Sumner

Westphal

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Evénements

Nous participons à l'exposition Love and Peace, organisée par le mouvement Respublica, à la galerie l'Antre de monde (40, rue Estelle, escalier du Cours Julien, Marseille), jusqu'au 31 janvier.

Le vernissage aura lieu le samedi 10 janvier à partir de 19 h.

 

 

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