La putréfaction des simagrées étatiques 10 avril 2014
Des oubliettes sombres aux relents d’égouts
Cachent nombres d’orateurs et autres flatteurs ;
Leurs têtes jalouses aux piques du dégoût
Masquent leurs langues acerbes de prédateurs.
Ô vautours, hyènes, amours ! Puissants charognards !
Vous qui croissez sur les carcasses de la mort,
Déchiquetez, rongez, et sans aucun remord
Crachez sur ces faces, enfoncez vos poignards ;
Vous qui fouillez dans les cadavres des chevaux,
Propagez les fléaux jusque dans leurs cerveaux
Où pourrissaient déjà les cris du macadam.
Décomposeurs d’excréments, décomposeurs d’âmes,
Faites choir ces maudits dans les fosses putrides
Où leurs discours n’appréhenderont pas les rides.
Benoit Tantôt